La galerie Espace A VENDRE présente, tout au long de l’été 2011, une série de quatre expositions monographiques d’artistes vivant et travaillant sur la Côte d’Azur, et soutenus par la galerie.


Stéphane Steiner
Le travail de Stéphane Steiner consiste à apporter quelque chose aux oeuvres d’art qui l’ont ému, ainsi que de rapporter du réel (vécu ou pas) des vues et des éléments. Il n’est pas intéressé par les mediums pour ce qu’ils sont, ni par les oeuvres en tant que résultats de pratiques autonomes du reste du monde ; mais en tant qu’outils de communication, du dessin à l’audiovisuel via la sculpture, la conception de ceintures, sous-vêtements, invasions d’insectes, traces de gastéropodes, articles funéraires, meubles, perruques, art culinaire, pipes-à-eau et godemichés compris. Son oeuvre parle de cette résistance vaine contre l’invisible force imparable qui crée et anéantit tout, son double et l’autre, qu’est la vie.

Jérôme Robbe
En écho à son installation monumentale au musée national Marc Chagall, l’artiste présentera ses nouveaux travaux.

Emmanuel Régent
L’oeuvre d’Emmanuel Régent joue sur la discrétion et l’effacement. L’artiste préfère invariablement le peu à l’excès. Ce parti pris lui permet de créer un art discret qui s’accorde au monde sans outrance. L’attente, le doute, l’apparition/disparition, le délicat, l’imperceptible sont autant de leitmotivs qui nourrissent son travail.

Thierry Lagalla
Hétéroclite ou, plus précisément, hétérogène, Thierry Lagalla rend conviviaux les contraires : anecdotique / historique, prosaïque/poétique, figuration/abstraction, local/international… Il nous semble « être » chez Héraclite, le philosophe du logos.
Avec ce Grec-là, on ne se baigne jamais deux fois dans la même eau. Avec cet artiste-ci, on ne se baigne jamais. Ici, tout nous échappe, Hic et Nunc sont dans un bateau, le réel sonne toujours deux fois, échos, glissements, chutes ou rebonds ; la Re, Re, Re, représentation. Depuis Rrose Sélavy, cet R se balade ; projeté par Lagalla, il ne cesse de ricocher, produisant, au passage, des oeuvres collatérales.

J’aime les femmes et je le prouve. Je trouve qu’il fallait leur faire une place à part rien qu’à elles et en débattre sur les murs : Zora Mann, Sandra Lecoq, Guichou, Michou Strauch Barelli, Junko Yamasaki, Yoko Gunji, Béatrice Cussol, Anne Pesce, Jacqueline Gainon, Aïcha Hamu, Ingrid Maria Sinibaldi, Martine Doytier, Marion Orel, Metcuc, Agnès Vitani, Anna Byskov, Alexandra Guillot, Yasmina Hatem, Cécile Mainardi, Monique Thibaudin, Simone Simon, Natacha Lesueur, Ingrid Luche, Maryline M’Gaïdes, Emilie Perotto, Elisabeth Mercier.